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Études de marché : les bases
Sondages sur l’engagement des employé·es : questions, avantages et bonnes pratiques
L’engagement des employé·es est bien plus qu’un simple mot à la mode : c’est un levier clé de rétention, de productivité et de performance. Pourtant, de nombreuses organisations ont du mal à comprendre réellement ce que ressentent leurs équipes.
Un sondage sur l’engagement vous fournit les données nécessaires pour combler ce manque. Avec les bonnes questions et une stratégie adaptée, vous pouvez identifier ce qui motive vos employé·es, repérer les points de friction et bâtir une culture d’entreprise plus forte et plus connectée.
Pourquoi mener un sondage sur l’engagement ?
Dans les organisations avec des équipes nombreuses ou réparties sur plusieurs sites, il n’est pas toujours possible de recueillir du feedback en tête-à-tête. C’est là que les sondages sur l’engagement entrent en jeu.
Ils permettent notamment de :
- Recueillir des avis sur les politiques internes, la culture d’entreprise, le management et le quotidien au travail.
- Mettre en lumière des angles morts et anticiper les problèmes avant qu’ils ne s’aggravent.
- Suivre l’évolution dans le temps grâce à des comparaisons avec des résultats antérieurs.
- Encourager des réponses honnêtes et anonymes, plus difficiles à obtenir en face-à-face.
- Valoriser l’expérience collaborateur à tous les niveaux de l’organisation.
Qu’est-ce qu’une bonne question d’engagement ?
Un bon sondage va au-delà des questions superficielles. Il vise à révéler des insights utiles en se concentrant sur :
- Le ressenti émotionnel et psychologique des employé·es vis-à-vis de leur travail.
- Leur motivation et leur sentiment d’avoir un but.
- Le soutien qu’ils reçoivent pour progresser et réussir.
- Les actions concrètes que l’organisation peut entreprendre.
Les meilleures questions sont :
- Claires et concises
- Neutres dans leur formulation
- Orientées vers l’action
- Conçues pour faire évoluer les choses
Exemples de questions pour un sondage sur l’engagement
Organisez votre sondage en grandes thématiques pour obtenir des données équilibrées.
Satisfaction au travail
- Comment évaluez-vous votre satisfaction globale au travail ?
- Êtes-vous satisfait·e de votre rémunération et de vos avantages ?
- Recommanderiez-vous notre entreprise à un·e ami·e ?
- Appréciez-vous le type de tâches que vous effectuez ?
- Ressentez-vous un sentiment d’appartenance dans votre équipe ?
Objectifs professionnels
- L’entreprise soutient-elle votre développement professionnel ?
- Vos objectifs personnels sont-ils alignés avec ceux de votre équipe ?
- Disposez-vous des outils et ressources nécessaires pour réussir ?
- Votre responsable vous accompagne-t-il dans votre évolution de carrière ?
Culture d’équipe
- Votre équipe favorise-t-elle la collaboration et le partage d’idées ?
- Vos contributions sont-elles reconnues ?
- Vos préoccupations sont-elles entendues par votre manager ?
- Vous sentez-vous en capacité de proposer des améliorations ?
Bien-être et sécurité psychologique
- Vous sentez-vous à l’aise pour prendre la parole en réunion ?
- Savez-vous vers qui vous tourner en cas de difficulté personnelle ou professionnelle ?
- L’entreprise soutient-elle l’équilibre entre vie pro et vie perso ?
- Parvenez-vous à dégager du temps pour votre vie personnelle ?
Communication
- Les actualités et changements sont-ils bien communiqués ?
- Pensez-vous que la direction fait preuve de transparence ?
- La communication avec votre manager est-elle claire et régulière ?
Questions ouvertes
- Quelle est la chose principale que vous aimeriez changer dans notre culture d’entreprise ?
- Comment pourrions-nous améliorer la communication entre les équipes ?
- Qu’est-ce qui vous motive à rester dans ou à quitter une entreprise ?
- De quel soutien auriez-vous besoin pour mieux réussir ?
- Y a-t-il autre chose que vous aimeriez partager ?
Comment tirer pleinement parti d’un sondage sur l’engagement ?
Pour que votre sondage ait un réel impact, il faut aller au-delà de la collecte de réponses. Voici quelques conseils :
- Définissez vos objectifs en amont : voulez-vous mesurer une évolution ? Établir un point de départ ? Réagir à une situation spécifique ?
- Complétez les sondages annuels avec des sondages « pulse » plus fréquents pour suivre les évolutions de près.
- Variez les types de questions : associez des questions fermées et ouvertes pour croiser la profondeur des réponses avec une direction claire.
- Agissez sur les résultats : partagez les conclusions clés, reconnaissez les retours, et mettez en œuvre des actions concrètes. Cela renforce la confiance et encourage la participation future.
En résumé
L’engagement des employé·es est influencé par la culture, le leadership, les opportunités de développement et la qualité de la communication. Un sondage bien conçu vous aide à rester à l’écoute de vos équipes et à prendre des décisions éclairées pour améliorer leur expérience.
Envie de professionnaliser votre programme de feedback employé ? Réservez une démo gratuite pour découvrir comment Voxco peut vous aider à concevoir, déployer et analyser des sondages d’engagement efficaces.
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Études de marché : les bases
Qu’est-ce que la recherche de terrain ? Méthodes, avantages et limites
La recherche de terrain est une méthode de recherche qualitative qui consiste à observer et analyser les sujets dans leur environnement naturel. Contrairement aux expériences contrôlées ou aux tests en laboratoire, elle vise à capturer des comportements, des interactions et des contextes réels — permettant ainsi aux professionnels des études de mieux comprendre comment les individus ou les organisations fonctionnent au quotidien.
Qu’il s’agisse d’étudier des individus, des groupes ou des dynamiques sociales, la recherche de terrain permet des observations directes et contextualisées, offrant des insights riches et nuancés.
Pourquoi mener une recherche de terrain ?
La recherche de terrain permet de découvrir des informations difficiles — voire impossibles — à obtenir avec des méthodes classiques comme les sondages ou les expériences. Elle permet notamment de :
- Étudier des comportements dans leur contexte naturel
- Comprendre les contextes sociaux ou culturels qui influencent ces comportements
- Explorer de nouveaux sujets lorsque les données existantes sont limitées ou indisponibles
Elle est particulièrement utile lorsque :
- Le sujet est complexe ou sensible
- L’environnement influence fortement les comportements
- L’objectif est d’obtenir des insights exploratoires plutôt qu’une validation à grande échelle
Avec les bons outils — comme un logiciel de gestion des interventions terrain ou une application de sondage mobile offline — la recherche de terrain peut être plus fluide, structurée et évolutive.
Méthodes courantes en recherche de terrain
Voici cinq méthodes couramment utilisées en recherche de terrain. Chacune permet de collecter et interpréter les données de manière différente selon les objectifs poursuivis.
1. Entretiens qualitatifs
Entretiens individuels basés sur des questions ouvertes qui encouragent les participants à s’exprimer librement.
Idéal pour : comprendre les perspectives, motivations et expériences personnelles.
2. Observation directe
Observation des sujets dans leur environnement naturel, sans interaction ni influence du chercheur.
Idéal pour : capturer des comportements en temps réel avec un minimum d’interférence.
3. Observation participante
Le chercheur intègre le milieu observé et participe aux activités tout en les analysant de l’intérieur.
Idéal pour : les études immersives où la confiance et la perspective d’initié sont essentielles.
4. Ethnographie
Étude approfondie d’un groupe ou d’une culture, axée sur les interactions dans un cadre social donné. Elle implique souvent des observations prolongées.
Idéal pour : comprendre les normes sociales, les dynamiques communautaires et les influences culturelles.
5. Études de cas
Analyse détaillée d’un événement, d’un individu, d’un groupe ou d’une organisation dans son contexte réel.
Idéal pour : explorer en profondeur des phénomènes complexes, sans objectif de généralisation.
Avantages de la recherche de terrain
- Forte validité externe : les données étant recueillies dans des environnements réels, les résultats sont souvent plus généralisables.
- Données riches et contextuelles : la recherche de terrain fournit des informations détaillées que les sondages structurés ne permettent pas toujours de capter.
- Contexte social et découvertes spontanées : elle révèle des dynamiques ou comportements sociaux que les participants ne verbalisent pas forcément.
- Base empirique pour des hypothèses : elle permet de valider ou affiner des hypothèses à partir d’observations concrètes.
Limites de la recherche de terrain
- Chronophage : elle prend souvent plus de temps à planifier, exécuter et analyser.
- Coûteuse : les déplacements, le personnel, le matériel et la logistique peuvent représenter des coûts importants.
- Biais du chercheur : dans les approches immersives, il peut être difficile de garder une objectivité totale.
- Échantillons limités : les tailles d’échantillon sont souvent faibles, ce qui limite la portée statistique des résultats.
Recherche de terrain vs autres méthodes qualitatives
Contrairement aux entretiens ou sondages menés dans des environnements contrôlés ou à distance, la recherche de terrain se distingue par la présence du chercheur directement sur le terrain. Il ne s’agit pas seulement de recueillir des opinions, mais d’observer des comportements, des routines et des dynamiques sociales au moment où elles se produisent.
La recherche de terrain complète donc les autres approches en apportant du contexte, de la profondeur et une compréhension directe.
En conclusion
La recherche de terrain est l’un des moyens les plus puissants pour comprendre comment les gens agissent et interagissent dans la vie réelle. Elle permet d’accéder à des insights que les environnements contrôlés ou les sondages standards ne peuvent pas fournir. En revanche, elle exige plus de temps, de ressources et de préparation.
En choisissant la méthode adaptée à votre objectif et en vous appuyant sur des outils modernes, vous pouvez mieux comprendre votre audience, votre communauté ou un environnement social donné — et transformer ces connaissances en décisions plus éclairées et percutantes.
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Études de marché : les bases
Comment créer et gérer un panel d’étude en ligne
Une bonne recherche, ce n’est pas seulement des données — c’est un accès direct aux personnes qui façonnent votre marché. Que vous lanciez un nouveau produit, que vous cherchiez à améliorer l’expérience client ou à comprendre les grandes tendances sociales, avoir un groupe ciblé de répondants est essentiel.
C’est là qu’intervient le panel d’étude en ligne. Dans cet article, nous vous expliquons ce qu’est un panel d’étude, pourquoi l’utiliser, comment le constituer et comment un logiciel de gestion de panel peut vous aider à maintenir l’engagement sur le long terme.
Qu’est-ce qu’un panel d’étude ?
Un panel d’étude est un groupe d’individus préalablement recrutés, qui ont accepté de participer à des enquêtes, entretiens ou autres activités de recherche sur une période donnée. Ces panélistes sont généralement sélectionnés selon des critères spécifiques — démographiques, géographiques ou liés à leurs intérêts — afin qu’ils soient pertinents pour votre étude.
Contrairement à un échantillonnage ponctuel, un panel en ligne permet de collecter des données plus rapidement, de manière cohérente et fiable.
Pourquoi utiliser un panel d’étude ?
Créer un panel dédié à la recherche présente de nombreux avantages :
- Des données fiables et de qualité
Les panélistes sont présélectionnés, ce qui permet de recueillir des réponses plus représentatives et pertinentes. - Des délais plus courts
Votre panel est déjà prêt à l’emploi — ce qui accélère la collecte de données, surtout si vous utilisez une plateforme d’enquête performante. - Des coûts réduits
Vous n’avez pas à recruter de nouveaux répondants à chaque étude, ce qui réduit les coûts à long terme et simplifie la logistique. - Des insights plus profonds
Un panel régulier permet de suivre l’évolution des comportements et opinions dans le temps à travers des études longitudinales. - Une recherche plus ciblée
Les panels facilitent la réalisation d’études techniques ou de niche, avec des répondants qui comprennent déjà le sujet ou le secteur.
Comment créer un panel d’étude en ligne
Créer un panel performant demande une bonne préparation, mais c’est un investissement durable. Voici les étapes clés :
- Définissez vos objectifs
Quelles questions voulez-vous poser ? Qui devez-vous atteindre ? Ces réponses détermineront le profil de votre panel. - Recrutez vos panélistes
Utilisez plusieurs canaux — email, publicités sur les réseaux sociaux, SMS, bannières sur votre site — pour recruter. Soyez clair·e sur ce que la participation implique. - Filtrez et qualifiez les participants
Tous les profils ne conviennent pas à toutes les études. Utilisez un court questionnaire de présélection pour vous assurer qu’ils répondent à vos critères. - Mettez en place vos communications
Par email ou SMS, tenez vos panélistes informés : invitations, rappels, mises à jour. Un panel bien engagé est un panel actif. - Prévoyez des incitatifs
Cartes-cadeaux, points de fidélité, accès privilégié aux résultats… même des récompenses modestes peuvent motiver les participants. - Lancez vos études
Une fois votre panel constitué, vous pouvez commencer vos enquêtes en ligne, groupes de discussion virtuels, tests de produits, etc. - Analysez vos résultats
Utilisez des outils d’analyse d’enquête pour identifier les tendances, visualiser les données et en tirer des enseignements actionnables.
Pourquoi utiliser un logiciel de gestion de panel
Créer un panel, c’est bien. Le maintenir dans le temps, c’est encore mieux — et c’est là qu’un logiciel de gestion entre en jeu.
Une bonne solution de gestion de panel permet de :
- Automatiser le recrutement et le filtrage
- Gérer les communications avec les panélistes
- Suivre l’historique de participation et les données de profil
- Distribuer les enquêtes et recueillir les réponses
- Gérer les incitatifs
- Suivre l’engagement et anticiper le churn
La solution de gestion de panel Voxco vous aide à créer, gérer et développer des panels sur mesure — pour le suivi de marque, le feedback client ou les études produits.
Cas d’usage fréquents des panels d’étude
Les panels sont utilisés dans de nombreux contextes :
- Tester des concepts produits avant leur lancement
- Recueillir des retours sur l’expérience de marque
- Suivre l’évolution du ressenti client
- Comparer sa performance avec celle des concurrents
- Explorer les tendances de consommation
En résumé
Créer un panel solide demande du temps — mais c’est un levier puissant pour améliorer vos recherches. Avec les bons outils et une bonne stratégie, un panel en ligne peut devenir votre source de données la plus précieuse.
Vous voulez voir comment Voxco peut vous aider à simplifier le recrutement, la gestion et l’activation de vos panélistes ? Réservez une démo dès aujourd’hui.
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Études de marché : les bases
Recherche de terrain : définition, méthodes et applications concrètes
Qu’est-ce que la recherche de terrain ?
La recherche de terrain est une méthode de collecte de données qualitative qui consiste à observer et interagir avec des personnes dans leur environnement naturel. Plutôt que d’isoler des variables en laboratoire ou de s’appuyer uniquement sur des données numériques, cette approche place les chercheur·es directement dans le contexte étudié — ce qui permet de saisir les comportements, les nuances et les dynamiques sociales telles qu’elles se produisent dans la réalité.
Courante dans les sciences sociales comme l’anthropologie, la sociologie ou encore les études en santé publique, elle permet de relier plus efficacement la théorie à la pratique.
Méthodes clés en recherche de terrain
Il existe quatre grandes approches, chacune avec ses avantages selon les objectifs de l’étude.
1. L’ethnographie
L’ethnographie repose sur une immersion prolongée dans une communauté ou un groupe culturel. Le·la chercheur·e vit souvent sur place pour observer les normes, les comportements et les expériences du quotidien. C’est une méthode essentielle en anthropologie sociale.
2. Les entretiens qualitatifs
Cette méthode permet de recueillir des points de vue riches à l’aide de questions ouvertes. Les entretiens peuvent être informels ou semi-structurés et cherchent à comprendre à la fois ce que les gens pensent et pourquoi.
3. L’observation directe
Ici, le·la chercheur·e observe sans intervenir, en se faisant discret·ète. Cette approche permet de capturer des comportements naturels avec une forte validité écologique.
4. L’observation participante
Le·la chercheur·e prend part aux activités du groupe. Cette implication réduit la sensation d’être observé chez les participant·es et donne accès à des interactions sociales plus authentiques.
Comment mener une recherche de terrain
- Constituer la bonne équipe : privilégier des personnes ayant une expertise dans le domaine étudié.
- Choisir la méthode adaptée : le budget, les délais et le type d’étude guideront ce choix.
- Explorer le terrain : se rendre sur place, rencontrer les participant·es et observer les lieux.
- Collecter et analyser les données : utiliser des outils de codification qualitative ou des grilles d’analyse.
- Communiquer les résultats : rapports, présentations ou publications — l’analyse doit pouvoir guider les décisions ou enrichir les connaissances.
Pourquoi mener une recherche de terrain ?
La recherche de terrain est particulièrement utile lorsque :
- Le contexte influence le comportement : observer directement les conditions de vie offre une meilleure compréhension.
- Les données secondaires sont insuffisantes : les études existantes ne suffisent pas à répondre à vos questions.
- Vous cherchez des insights approfondis : l’immersion sur le long terme révèle des dynamiques que les sondages ne captent pas.
Exemples marquants
- William Foote Whyte (1942) : a vécu dans une communauté italo-américaine de Boston pour étudier ses structures sociales.
- Elliot Liebow (1967) : a observé la vie de jeunes hommes afro-américains à Washington D.C.
- C.J. Pascoe (2007) : a mené une enquête dans un lycée pour analyser les constructions de la masculinité.
Avantages de la recherche de terrain
- Données plus authentiques et ancrées dans la réalité.
- Découverte de nouvelles dynamiques sociales.
- Absence de manipulation artificielle, pour des résultats plus naturels.
Limites de la recherche de terrain
- Coûteuse et longue à mener.
- Échantillons réduits : la profondeur d’analyse implique souvent moins de participant·es.
- Risque de biais : l’implication du·de la chercheur·e peut influencer l’objectivité.
En résumé
La recherche de terrain permet une compréhension fine des comportements humains et des dynamiques sociales en contexte réel. Bien qu’elle demande du temps et des ressources, la richesse des données qu’elle offre en fait un outil précieux — en particulier pour les études où le contexte est déterminant.
Grâce à la collecte mobile hors ligne de Voxco, il est désormais possible de mener des recherches de terrain de manière fiable, sécurisée et flexible, peu importe l’endroit.
Besoin de collecter des données sur le terrain ? Découvrez comment Voxco vous aide à mener des recherches sur le terrain, même hors ligne. Réserver une démo.
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Études de marché : les bases
Recherche qualitative vs quantitative : quelle est la différence et quand utiliser chaque approche ?
Choisir la bonne méthode d’étude est essentiel pour obtenir des insights fiables et exploitables. Que vous testiez une hypothèse, cherchiez à comprendre un comportement client ou exploriez une nouvelle idée, votre approche aura un impact direct sur la qualité des données recueillies — et sur la facilité avec laquelle vous pourrez les analyser.
Les deux grandes approches en matière d’études sont qualitative et quantitative. Bien que complémentaires, elles répondent à des objectifs et des contextes différents. Dans cet article, nous allons comparer les deux, expliquer leurs méthodes et techniques d’analyse, et vous aider à choisir celle qui convient le mieux à votre prochain projet.
Qu’est-ce que la recherche quantitative ?
La recherche quantitative repose sur des données mesurables : elle utilise des chiffres, des statistiques et des questions structurées pour repérer des tendances, tester des relations ou valider des hypothèses. Puisqu’elle produit des résultats chiffrés, elle est souvent présentée sous forme de graphiques, tableaux ou tableaux de bord.
Exemples courants :
- Questions fermées dans un sondage
- Sondages d’opinion et échelles d’évaluation
- Comptages d’observation
- Données expérimentales
Idéal quand vous avez besoin de validation à grande échelle ou de comparaisons entre segments.
Qu’est-ce que la recherche qualitative ?
La recherche qualitative s’appuie sur des informations non chiffrées (textes, paroles) pour explorer des opinions, des perceptions, des motivations ou des comportements. Elle donne aux répondants la liberté de s’exprimer, ce qui la rend idéale pour découvrir des insights profonds ou des points de vue inédits.
Exemples courants :
- Questions ouvertes dans un sondage
- Entretiens individuels
- Groupes de discussion
- Observation ethnographique
- Analyse de texte, vidéo ou audio
Idéal pour explorer des thèmes, formuler des hypothèses ou comprendre le « pourquoi » derrière un comportement.
Principales différences entre recherche qualitative et quantitative

Vue d’ensemble des méthodes
Méthodes quantitatives :
- Questions fermées : choix de réponses prédéfinis pour une analyse facile
- Expériences : test de relations de cause à effet
- Observations : mesure de comportements observables
- Sondages / échelles de notation
- Sondages téléphoniques / en ligne structurés
Méthodes qualitatives :
- Questions ouvertes : permettent une expression libre
- Entretiens : conversations individuelles approfondies
- Groupes de discussion : échanges modérés entre plusieurs participants
- Ethnographie : observation dans un contexte réel
- Analyse documentaire : étude de contenu écrit
Comment les données sont analysées
Analyse quantitative :
- Utilise des analyses statistiques pour repérer tendances, relations et écarts
- Résultats présentés sous forme de tableaux, graphiques, tableaux de bord
- Techniques courantes : statistiques descriptives, régressions, tests inférentiels
Analyse qualitative :
- Organisation et interprétation de réponses ouvertes
- Recours à l’analyse thématique, analyse de discours, nuages de mots
- Des outils comme Ascribe permettent d’automatiser la codification et l’analyse de sentiments sur de grands volumes de verbatims
Avantages et limites
Recherche quantitative
Avantages :
- Résultats fiables et généralisables
- Analyse facilitée grâce à des outils structurés
- Idéal pour valider des hypothèses ou suivre des indicateurs
Limites :
- Ne capte pas les nuances ou les émotions
- Limité par les options de réponse prédéfinies
- Nécessite un échantillon important
Recherche qualitative
Avantages :
- Permet une compréhension en profondeur
- Flexibilité dans la collecte des données
- Favorise l’identification de problèmes ou la formulation d’hypothèses
Limites :
- Analyse plus longue et complexe
- Plus coûteuse en temps et en ressources
- Échantillons souvent trop petits pour une généralisation
Comment choisir la bonne approche ?
Le choix dépend de vos objectifs :
- Vous voulez tester ou valider une hypothèse ? → Choisissez le quantitatif
- Vous voulez explorer un sujet ou comprendre un comportement ? → Choisissez le qualitatif
- Vous avez besoin des deux ? → Optez pour une approche mixte
N’oubliez pas de prendre en compte vos ressources, délais et capacités d’analyse. La meilleure méthode, c’est celle qui vous aide à obtenir les insights dont vous avez besoin — clairement, efficacement et avec fiabilité.
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Les dernières tendances en études de marché
5 façons de créer un climat de confiance avec les répondants (et d’améliorer vos taux de complétion en CATI)
En matière d’enquêtes téléphoniques (CATI), le taux de réponse ne dépend pas seulement des questions posées — mais aussi de la manière dont vous vous adressez aux répondants. Et cela commence par la confiance.
À une époque où la méfiance envers la collecte de données grandit, la confiance est devenue un facteur décisif : c’est elle qui détermine si la personne va répondre… ou raccrocher.
Selon l’étude GRBN Global Trust Survey 2024, 33 % des répondants dans le monde déclarent faire confiance aux sociétés d’études, contre 26 % qui n’y font pas confiance, pour un indice de confiance net (Net Trust Index) de +7. Un progrès modeste, mais qui montre que la méfiance reste présente.
Voici 5 bonnes pratiques pour instaurer cette confiance — du premier appel jusqu’au remerciement final.
1. Écouter d’abord — puis proposer un rappel
De nombreux enquêteurs sont formés à dérouler rapidement l’introduction pour entrer dans le questionnaire. Mais les appels réussis commencent souvent par l’inverse : écouter.
Le répondant est-il occupé ? Semble-t-il hésitant ? Est-il disposé à continuer ?
Sinon, proposez un rappel clair et respectueux — et assurez-vous que votre solution CATI le permet. Qu’il s’agisse d’un rappel ferme (bonne personne, mauvais moment) ou d’un rappel souple (profil incertain), offrir une certaine flexibilité au répondant renforce la relation de confiance.
🔎 Astuce : optez pour une solution CATI avec gestion flexible des rappels, programmation par plage horaire, et messages personnalisables.
2. Poser les questions sensibles au bon moment
Beaucoup d’enquêtes démarrent par des questions sociodémographiques. Pourtant, poser des questions personnelles trop tôt — sur l’âge, les revenus ou la religion, par exemple — peut décourager la participation avant même d’aborder le cœur du sujet.
À la place :
- Introduisez les questions sensibles plus tard dans l’entretien
- Commencez par des questions pertinentes pour l’expérience du répondant
- Utilisez la logique de routage pour ne poser que les questions nécessaires
Même une enquête partiellement complétée peut être exploitée via des pondérations, sans compromettre l’intégrité des données.
3. Favoriser le dialogue, pas l’interrogatoire
Une enquête téléphonique doit ressembler à une conversation naturelle — pas à une lecture de script.
Formez vos enquêteurs à :
- Adopter un ton adapté à leur interlocuteur
- Parler avec clarté et empathie
- Utiliser des relances ouvertes quand c’est pertinent
Les superviseurs doivent surveiller la qualité des appels, non seulement pour des raisons de conformité, mais aussi pour évaluer le ton et la relation établie. Votre solution CATI doit permettre un suivi en temps réel, avec rapports sur la productivité, les points d’abandon et le ressenti du répondant.
🧠 Un enquêteur motivé et bien formé est souvent le principal facteur de succès — et de complétion.
4. Réattribuer les rappels aux enquêteurs les plus performants
Tous les rappels ne se valent pas. Lorsqu’un suivi est nécessaire, confiez-le à vos enquêteurs les plus expérimentés ou ayant les meilleurs taux de conversion — surtout si le premier contact était hésitant.
Ces profils sont plus aptes à :
✔️ Créer un lien rapidement
✔️ Repositionner la valeur de l’étude
✔️ Donner une dimension humaine à l’échange
⚠️ À noter : de nombreux répondants refusent pour des raisons de temps — mais un bon enquêteur peut souvent les requalifier… s’ils souhaitent vraiment s’exprimer.
5. Doter votre équipe des bons outils
Même le meilleur enquêteur ne peut rien sans une technologie fiable et adaptée.
Pour instaurer la confiance, votre plateforme CATI doit inclure :
📅 Gestion des rappels par tranche horaire ou par quart
🗣️ Attribution des appels par langue, localisation ou expérience
📊 Gestion de quotas complexes
🌐 Intégration fluide avec des enquêtes web (mode mixte)
📞 Système d’appel sur site ou infonuagique, avec support SVI
Une plateforme performante réduit les frictions et permet à vos enquêteurs de se concentrer sur l’essentiel : le répondant.
En résumé
La confiance ne se simule pas — et ne se force pas. Elle se construit, appel après appel, par l’écoute, la flexibilité et le respect mutuel dès les premiers instants.
Le résultat ? De meilleurs taux de réponse, une qualité de données renforcée, et des relations durables avec ceux qui rendent vos études possibles.
Besoin d’une solution qui aide vos équipes à gagner la confiance des répondants — et à améliorer les complétions ?
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Études de marché : les bases
Sondages sur la satisfaction des employés : pourquoi ils comptent et quoi demander
La satisfaction des employés joue un rôle essentiel dans la réussite globale d’une organisation. Des employés heureux et motivés restent plus longtemps, sont plus performants et représentent mieux votre entreprise — auprès des clients comme des futurs talents. Mais comment savoir s’ils sont réellement satisfaits ?
C’est là qu’interviennent les sondages de satisfaction des employés. Bien conçus, ils fournissent des insights honnêtes et exploitables sur ce que pense votre personnel — et sur ce qui pourrait freiner leur engagement.
Dans cet article, nous aborderons :
- Ce qu’est un sondage sur la satisfaction des employés
- Pourquoi il est essentiel d’en mener régulièrement
- 10 questions clés à inclure dans votre prochain sondage
Qu’est-ce qu’un sondage sur la satisfaction des employés ?
Un sondage de satisfaction des employés est un questionnaire structuré permettant d’évaluer ce que les employés pensent de leur travail, de l’environnement de travail, de la direction, de la rémunération, des perspectives d’évolution, etc.
Ces sondages vont au-delà de simples notations : ils permettent de savoir si les employés se sentent alignés avec les objectifs de l’entreprise, s’ils sont motivés et s’ils se sentent soutenus dans leur rôle.
Pourquoi mener des sondages sur la satisfaction des employés ?
Les organisations qui sollicitent régulièrement les retours de leurs employés sont mieux placées pour renforcer le moral, réduire le taux de rotation et favoriser une culture d’entreprise saine. Voici comment ces sondages peuvent vous aider :
1. Identifier les lacunes en compétences et les besoins en formation
Les sondages permettent de repérer les domaines où les employés se sentent peu préparés ou insuffisamment soutenus, ce qui aide les RH à concevoir des programmes adaptés.
2. Encourager des retours honnêtes et anonymes
Lorsqu’ils sont conçus pour garantir la confidentialité, ces sondages offrent un espace sûr pour exprimer des opinions sincères, y compris sur des sujets sensibles comme la reconnaissance ou le leadership.
3. Améliorer la rétention et réduire le turnover
Comprendre et traiter les causes du désengagement permet de limiter les départs coûteux. Les sondages agissent comme un indicateur précoce de l’épuisement professionnel ou du manque d’alignement.
10 questions efficaces pour un sondage de satisfaction des employés
Ce que vous demandez compte. Voici 10 questions éprouvées pour recueillir des données pertinentes et passer à l’action :
1. Avez-vous des opportunités pour apprendre et développer de nouvelles compétences ?
Évalue si les employés ont l’impression de progresser ou s’ils cherchent leur développement ailleurs.
2. Votre responsable vous soutient-il dans la réalisation efficace de votre travail ?
Un bon encadrement est essentiel à la performance. Cette question révèle si les employés se sentent accompagnés ou livrés à eux-mêmes.
3. Entretenez-vous des relations positives avec vos collègues ?
Les dynamiques d’équipe sont fondamentales. Des tensions internes peuvent avoir un impact majeur sur la satisfaction.
4. Vous sentez-vous rémunéré de façon équitable pour votre rôle ?
La rémunération n’est qu’un aspect, mais elle reste un facteur clé. Cette question met en lumière les éventuelles frustrations liées à la paie.
5. Recommanderiez-vous cette organisation comme un bon endroit où travailler ?
Cette question de type eNPS (Employee Net Promoter Score) donne une vue d’ensemble de la satisfaction et de la fidélité.
6. Pensez-vous que vos opinions sont prises en compte par la direction ?
L’engagement est plus fort lorsque les employés se sentent écoutés. Cela permet de tester la solidité des boucles de feedback.
7. Comment évalueriez-vous votre équilibre vie professionnelle / vie personnelle ?
Stress, surcharge ou manque de flexibilité émergent souvent ici. Cela permet de mieux comprendre le bien-être global.
8. Où vous voyez-vous dans cette organisation dans un avenir proche ?
Cette question donne une idée de l’engagement à long terme et de la perception des opportunités d’évolution.
9. Vous sentez-vous reconnu pour votre travail et vos contributions ?
Le manque de reconnaissance est une cause fréquente de désengagement. Cela permet d’évaluer la qualité des signes de reconnaissance.
10. Avez-vous une compréhension claire des objectifs et de la vision de l’entreprise ?
La clarté favorise l’alignement. Cette question vérifie si les employés savent vers quoi ils travaillent.
En résumé
Les sondages de satisfaction des employés sont bien plus qu’un outil de feedback : ils constituent une base concrète pour construire une organisation plus alignée et performante. En posant les bonnes questions, vous pouvez détecter les points faibles, renforcer l’engagement et réduire le turnover.
Mais n’oubliez pas : collecter les données n’est que la première étape. Ce qui compte vraiment, c’est ce que vous en faites. Ce sont les actions concrètes, tirées des insights, qui font toute la différence.
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Études de marché : les bases
Systematic Sampling Explained: A Step-by-Step Guide for Researchers
What is Systematic Sampling?
Systematic sampling is a type of probability sampling method used in research to select individuals from a target population at regular intervals. Unlike non-probability sampling, where not every individual has an equal chance of being chosen, systematic sampling ensures that each member of the population has a known and equal probability of selection. The process involves choosing a random starting point and then selecting every kᵗʰ individual from a structured list, where k is the sampling interval determined by dividing the population size by the desired sample size. This method offers a simple, efficient way to create representative samples—especially when working with large populations and well-defined sampling frames.
How to Implement Systematic Sampling in Your Research
Systematic sampling can be implemented in just two main steps:
- Calculate the sampling interval
Divide the total population size (N) by the desired sample size (n) to determine the sampling interval (i). If the result is a decimal, round it to the nearest whole number. - Select a random starting point
Choose a random starting point (r) between 1 and the sampling interval (i). From there, select every i-th element in the population list until the desired sample size is reached.
Before proceeding, it’s crucial to ensure that the sampling frame is not arranged in a cyclical or repetitive pattern. If it is, using a fixed interval may introduce bias.
Researchers often use survey platforms or social research tools with built-in sampling capabilities to streamline this process. For instance, Voxco’s survey platform offers advanced features that allow users to easily generate systematic samples through its panel management tools.
Example of Systematic Sampling
Let’s say a researcher wants to select a sample of 25 individuals from a population of 1,000:
- Population size (N) = 1,000
- Sample size (n) = 25
- Sampling interval (i) = N / n = 1,000 / 25 = 40
This means the researcher will select every 40th individual from the list.
Next, a random starting point (r) must be chosen between 1 and 40. Suppose the researcher picks 17. The sample will then include the 17th person, the 57th, the 97th, and so on, continuing in 40-unit intervals until 25 participants are selected.
Types of Systematic Sampling
There are three primary types of systematic sampling methods:
- Systematic Random Sampling
The most common form, where a random start is followed by selection at fixed intervals. - Linear Systematic Sampling
In this method, the list is treated linearly. Once the end is reached, the sampling stops—even if the desired sample size isn’t met. - Circular Systematic Sampling
The population list is treated as a continuous loop. After reaching the end, the count continues from the beginning until the sample size is completed.
1. Systematic Random Sampling
This is the most common and straightforward type. Here's how it works:
- Calculate the sampling interval using the formula: i = N / n
- Choose a random starting point (r) between 1 and i
- From that point onward, select every i-th element until the desired sample size is reached
2. Linear Systematic Sampling
In this method, the population list is treated as a linear sequence. Once the end of the list is reached, sampling stops—even if the full sample size hasn’t been met. Steps include:
- Create a sequential list of the population
- Determine your desired sample size (n) and compute the skip interval: k = N / n
- Pick a random starting number (r) between 1 and k
- Add k repeatedly to r to select the remaining units
3. Circular Systematic Sampling
Here, the list is treated as circular, allowing the sampling to continue from the beginning if the end of the list is reached before the full sample is drawn:
- Calculate the interval: k = N / n
- Select a random starting point (r) between 1 and N
Move forward in k steps, looping back to the start of the list as needed, until n units are selected
When Should You Use Systematic Sampling?
Systematic sampling is especially useful in the following research scenarios:
- When the population list is already randomized: If the sampling frame is randomly ordered, systematic sampling provides a quick and unbiased way to select a representative sample.
- When the population is large and well-defined: It's ideal for large-scale surveys where listing and selecting every individual manually would be time-consuming. The method simplifies the process without compromising accuracy.
- When resources or time are limited: Systematic sampling requires less effort than simple random sampling while still maintaining the principles of probability sampling, making it efficient for researchers with tight deadlines or limited staff.
- When you're using a structured list (like customer databases or employee rosters): As long as the list isn’t organized in a cyclical pattern, systematic sampling is a great choice for drawing samples from such structured data.
- When consistent intervals are meaningful or necessary: If your research benefits from evenly spaced sampling (e.g., time-based studies or product quality checks), systematic sampling can provide consistency in selection.
Advantages of Systematic Sampling
- Simple to implement when a complete and ordered sampling frame is available
- Easy to understand and execute, even for researchers with limited statistical training
- Efficient and organized, especially compared to more complex sampling methods like stratified sampling
- Minimizes bias when the list is randomly ordered, ensuring a fair and representative sample
Disadvantages of Systematic Sampling
- Risk of systematic bias if the population list is ordered in a repeating or cyclical pattern, which may align with the sampling interval and distort results
- Potential for data manipulation, as researchers could intentionally choose intervals or starting points that skew results
- Lower randomness compared to methods like simple random sampling, which can increase the risk of selecting similar types of units repeatedly
Conclusion
Systematic sampling offers a practical, efficient, and widely-used approach for drawing representative samples—particularly when dealing with large populations and organized sampling frames. While it comes with a few limitations, especially regarding potential bias in non-random lists, its simplicity and speed make it a valuable tool in both academic and commercial research. When paired with the right tools, like Voxco’s survey platform, systematic sampling can help streamline the research process and ensure reliable results.
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Les dernières tendances en études de marché
L’expérience client : un levier stratégique pour les organismes à but non lucratif
Quand on pense à l’expérience client (CX), on imagine plus facilement le commerce en ligne ou les services par abonnement — rarement les organismes caritatifs. Et pourtant, dans un monde où les relations personnalisées sont synonymes de fidélité, les OBNL ne peuvent plus se permettre de négliger le rôle que joue la CX dans l’engagement des donateurs.
Avec plus de 10 millions d’organismes à but non lucratif en concurrence pour capter l’attention et les financements, créer des relations durables avec les donateurs, les bénévoles et les bénéficiaires n’est plus un luxe. C’est une nécessité.
Ce qui rend les “clients” des OBNL uniques
Contrairement aux clients traditionnels, les soutiens d’un OBNL ne recherchent pas de retour matériel sur leur don ou leur engagement. Leur motivation repose sur la conviction — dans votre mission, dans votre capacité à avoir un impact concret, et dans l’idée que leur contribution compte.
Ce type d’engagement est profondément personnel. Les donateurs veulent voir l’impact humain de leur geste. Les bénévoles veulent sentir que leurs compétences et leur temps sont valorisés. Même les bénéficiaires peuvent devenir les défenseurs les plus convaincus de votre cause. Ces personnes ne sont pas de simples parties prenantes — elles sont de véritables partenaires.
C’est pourquoi l’expérience client dans le secteur associatif ne peut être traitée comme un simple processus opérationnel. Elle doit être relationnelle, pas transactionnelle — fondée sur la transparence, la reconnaissance, l’empathie et un objectif partagé.
Quand quelqu’un vous soutient, ce n’est pas uniquement dans les résultats. C’est dans votre organisation qu’il place sa confiance.
Comprendre cette dynamique permet aux OBNL de :
- Reconnaître que la lassitude des donateurs est souvent liée à un sentiment de distance ou de manque de reconnaissance ;
- Repenser l’engagement comme une relation continue, pas seulement une logique d’acquisition et de rétention ;
- Offrir des expériences qui parlent aux motivations profondes des individus : héritage, communauté, plaidoyer ou impact direct.
En considérant les donateurs et les bénévoles comme des parties prenantes à part entière — et non de simples entrées dans un CRM — vous créez des liens plus solides dans un environnement de plus en plus concurrentiel.
Ancrer une culture centrée sur les donateurs
Pour les OBNL, la mission est au cœur de tout. Mais ce sont les personnes qui croient en cette mission qui rendent votre travail possible. Donateurs, bénévoles, bénéficiaires et employés forment un écosystème. Adopter une culture centrée sur les donateurs ne signifie pas devenir une entreprise — mais renforcer les liens de confiance qui soutiennent votre mission.
Une culture orientée donateur reconnaît que chaque point de contact — email de remerciement, publication sur les réseaux sociaux, formulaire de don — est une opportunité de faire sentir aux soutiens qu’ils sont vus, valorisés et connectés à la cause.
Cela signifie aussi que toutes les équipes internes doivent partager une même vision de l’engagement donateur, pour offrir une expérience cohérente sur tous les canaux.
Voici quelques actions concrètes pour intégrer cette culture au quotidien :
- Alignement interne : Faites de l’expérience donateur une priorité partagée entre la collecte de fonds, les programmes, le marketing et la direction.
- Formation ciblée : Donnez aux équipes en contact direct les bons messages, une communication empathique et des exemples concrets d’impact à partager.
- Boucles de rétroaction : Recueillez les retours des donateurs, mais aussi des employés et bénévoles. Qu’entendent-ils sur le terrain ? Quelles tendances émergent ?
- Célébrer l’impact : Ne vous limitez pas aux rapports annuels. Partagez régulièrement les résultats obtenus grâce aux dons — en images, en témoignages, ou en mettant certains donateurs à l’honneur.
- Traiter chaque donateur comme un partenaire : Qu’il s’agisse d’un don unique de 10 € ou d’une subvention majeure, chaque contribution est une étape dans une mission commune.
Les OBNL qui placent l’expérience donateur au cœur de leur culture ne se contentent pas de conserver leur soutien — ils le renforcent. Et dans un monde où l’attention est limitée, une connexion émotionnelle forte peut faire toute la différence.
Pourquoi la CX est plus importante que jamais
Alors que la concurrence pour l’attention et les fonds s’intensifie, les organismes qui valorisent l’expérience de leurs donateurs et bénévoles sont mieux armés pour fidéliser, instaurer la confiance et accroître leur impact.
Chez Voxco, nous accompagnons les OBNL dans le monde entier pour mener des études sociales rigoureuses et améliorer l’expérience de leurs parties prenantes. Forts de plus de 45 ans d’expertise dans le secteur public et associatif, nous offrons une plateforme flexible pour gérer des enquêtes complexes, segmenter les publics et recueillir des retours utiles à chaque étape.
Envie de transformer chaque interaction en une connexion durable ? La plateforme tout-en-un de Voxco aide les OBNL à collecter des feedbacks pertinents, à mesurer leur impact et à renforcer l’expérience donateur — sur tous les canaux. Réservez une démo pour découvrir comment nous pouvons vous aider à établir la confiance et faire avancer votre mission.
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Analyse de texte & IA
What is Text Mining?
Text mining, also known as text data mining or text analytics, refers to the process of deriving high-quality information from text. Leveraging techniques and tools from both AI (artificial intelligence) and NLP, text mining involves the discovery of patterns, trends, and insights in text data. Text mining is widely used in various fields, including marketing, business intelligence, healthcare, finance, to make sense of large amounts of unstructured text and derive actionable insights.
How Text Mining Applications Benefit Your Company
Text mining can provide numerous benefits to a company across various departments and functions. Here are some of the key ways it can add value:
- Customer Insights and Sentiment Analysis
- Market Research and Competitive Analysis
- Improving Customer Service
- Enhancing Product Development
- Boosting Marketing Efforts
- Human Resources and Employee Insights
- Knowledge Management
- Operational Efficiency
By leveraging text mining, companies can unlock valuable insights from unstructured text data, leading to improved decision-making, enhanced customer experiences, and increased operational efficiency.
What Are the Main Steps in the Text Mining Process?
Text mining typically includes the following tasks:
- Information Retrieval: Extracting relevant information from large text collections, such as documents, emails, web pages, and social media posts.
- Natural Language Processing (NLP): Using computational techniques to analyze and understand human language. NLP includes tasks like tokenization, part-of-speech tagging, named entity recognition, and sentiment analysis.
- Text Categorization: Automatically classifying text into predefined categories or topics. This can be used for organizing documents, spam detection, and more.
- Text Clustering: Grouping similar documents or text segments together based on their content. This helps in identifying themes and patterns within large text datasets.
- Sentiment Analysis: Determining the sentiment expressed in a piece of text, such as positive, negative, or neutral. This is commonly used in social media monitoring and customer feedback analysis.
- Topic Modeling: Discovering abstract topics within a collection of documents. Techniques like Latent Dirichlet Allocation (LDA) are commonly used for this purpose.
- Information Extraction: Extracting specific pieces of information, such as names, dates, and relationships, from unstructured text.
- Summarization: Creating concise summaries of large texts to highlight the most important points.
- Text Visualization: Using graphical representations to help understand and interpret text data, such as word clouds and topic maps.
Text Mining Examples in Marketing
There are many use cases available for text mining. If you were in marketing, for example, here are some of the most common use cases you might consider.
- Learning about positive, negative, and neutral reactions from your audience: Sentiment analysis is an excellent tool for marketers as it allows you to quickly see what the reception is to the topic that you’re studying. When you have a good understanding of your audience’s reactions, you can tailor your marketing based on that information.
- Categorizing survey responses: Group survey responses into broad topics or get granular with it, depending on your needs. You can focus on the areas that are most important for a particular campaign. Recurring themes may require closer examination, so you can conduct more studies that focus specifically in those areas to get more information.
- Translating and scoring survey results: Are you working with more than one language on your survey responses? You don’t need to translate that as a separate step before it goes into your text mining application. Simply choose a software that supports the languages you see the most and it can automate the process.
- Gauging interest in a new concept: Even when you do your best at developing a concept that should appeal to your audience, sometimes the latest project just falls flat. You can start to troubleshoot why that happened by using text mining and open ended survey questions to see what your audience is thinking about the latest products, services, and company moves. By gauging the interest in a new concept before you move forward with the project, you can handle development much more cost-effectively. This helps you avoid particularly high-profile failures, as a small study may end up with respondents that are more on-board with the concept than a more representative sample of your audience.
- Understanding the customer experience: Do you know why your customers feel the way that they do about your customer experience? It’s not enough to know if they are happy or not. You need to know the why behind it if you want to excel at marketing. Text mining gives you the why so that you can continually improve the experience and the marketing tools that support it.
- Discovering your customer satisfaction ratings and the meaning behind them: Your audience gives you a lot of feedback on whether they’re happy or not, you just need a way to analyze it. Use text mining to look through customer service records to identify customers who may be open to purchasing again, those that are upset with the company and need attention, and others that may need a push to move away from being ambivalent in either direction.
- Tracking the success of new products and services: You want to know how well your new products and services are doing now, not weeks or months from now. Automating the analysis through a text mining tool means that you can get near a real-time understanding of how well a product launch is going.
- Finding new business opportunities: Open ended survey responses allow you to find replies that are outside of the norm. Sometimes your customers have adopted a product or service for a use case that never came up in research studies. Expanding horizontally or vertically may be possible based on this data, which can offer an excellent approach to building your business.
- Using customer service data for marketing strategies: Your customer service data is a marketing goldmine, but it’s often overlooked due to the logistical challenges of processing the information. Text mining eliminates these concerns and allows you to find out more about your customers, what they like, dislike, and how to keep them loyal and happy.
- Providing hard data for reports and presentations: If you need a way to make your case to upper management, having powerful visualizations in helpful reports and presentations is one way to make it happen. Text mining creates structure out of unstructured data, so you’re able to use it in this fashion. Customizable dashboards are another way to easily access the data in a form that’s user-friendly for most marketers. When you can easily work with the data, that makes it more accessible to power all types of marketing efforts.
- Improving the value of social media comments: People are more than happy to comment on social media posts, but harnessing that data is hard if you’re doing it manually and have a relatively active page. Text mining makes this process more efficient and allows you to leverage such a large and frequently updated data set. Consistently looking at your social media comments is also a good way to stay ahead of any public relations problems you may encounter. You can execute your crisis communications plan as soon as you start seeing negative comments pop up.
- Creating performance benchmarks for marketing campaigns: Get more benchmarking metrics for your marketing campaigns so you can study how customer sentiment changes over time, the ways they react to new campaigns, and isolating the characteristics that lead to a successful marketing effort.
- Powering Voice of the Customer programs: Voice of the Customer programs are greatly improved when you have a cost-effective and productive way of working with audience feedback.
Whether you’re using text mining for a one-off study or an ongoing series, your team will benefit from its implementation. It takes some time to fine-tune the results for your use cases, but once you get it dialed in, you’re going to wonder how you ever did without it.
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